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Broderie au crochet de Lunéville

Premier cours de broderie au crochet de Lunéville

La technique est très délicate à apprendre, elle requiert beaucoup de concentration, de la dextérité et de la minutie. Il faut donc être en forme pour attaquer une journée de formation, et surtout, ne pas avoir mal au dos parce qu'on est la plupart du temps courbée sur le métier à broder.

Le côté "pas pratique" de cette magnifique technique, c'est que l'on brode à l'envers. En effet, on pose les perles et paillettes sous le tissu. Avec un organza ou un tulle, on voit plus facilement ce que l'on fait, ce qui n'est pas le cas avec la toile de coton (mais c'était pour le bien de l'exercice).

Le modèle que j'ai brodé est une création de Marie Lassalle-Astis Ledebt, dessiné sur une cotonade vert d'eau.

Une fois le tissu à broder bien tendu (la tension aide fortement à la broderie et évite au crochet d'accrocher), il n'y a plus qu'à attaquer le travail.

Je devais broder du fil métallisé au point de chaînette, puis poser des cuvettes (paillettes incurvées) et quelques perles au coeur des fleurs.

Des tubes (paillettes allongées et creuses) ont été utilisés pour le feuillage.

La vitesse s'acquiert avec le temps, plus ça va et plus le point de chaînette va vite, ce qui est gratifiant.

On prend aussi l'habitude de pousser les perles sous le tissu avec une seule main, le crochet tourne plus facilement...